C'était dur de garder la pose avec ce gros ver autour du cou... Par contre, je me rappelle pas de toutes ces couleurs!
Le Blog de l'artiste: http://lantredejekyll.blogspot.fr/
mercredi 18 juillet 2012
samedi 14 juillet 2012
Le Grunge des Campagnes
Le grunge des campagnes erre mollement à
travers le village. Ses cheveux ne sont pas toujours gras, mais ne renvoient
que cette image aux yeux des passants.
Ses vêtements ne sont jamais à la Mode. Il ne sait pas ce
que c’est, il ne comprend pas ce concept. La Mode est une athlète olympique ! Elle va
très vite !
Ça
fait bien longtemps qu’elle l’a distancé. Mais lui n’a jamais été très
« sport », alors il n’a jamais cherché à la rattraper…
Le grunge des campagnes est un vrai
punk ! Rien de comparable à ces créatures de carnaval subventionnées par
Papa/Maman. Pas de déguisement, pas de discours, pas de message. Pas de drapeau
Anarchie. Pas de rouge, et pas de noir : que du gris et du délavé. Les
couleurs flamboyantes et criardes il les laisse aux carnavaleux de l’Anarchie.
Une bien vilaine croûte que ce tableau !
Le grunge des campagnes déteste la ville même
s’il en a beaucoup rêvé… Il déteste la ville autant qu’il a put détester sa
campagne natale, mais il déteste sans détester, au final il ne fait que passer…
Le grunge des campagnes n’aime pas
grand-chose, mais ce qu’il aime garde toujours une importance primordiale dans
son existence. Le grunge des campagnes est un sentimental.
Le grunge des campagnes n’est pas un
« grunge », pas plus qu’un « campagnard ». Il n’est rien
d’autre qu’un noble Paumé. Il ne se vante pas d’une liberté que d’autres n’ont
pas, car il est prisonnier de lui-même.
Le grunge des
campagnes continue ses pérégrinations à travers rues et chemins, quittant sa
tanière, y retournant. Il n’a pas d’ambitions, pas de prétentions, rien d’autre
que de suivre sa route…..
mardi 10 juillet 2012
L'ermite hermétique
Tandis
que l’attente devient éternité, que le brouillard peu à peu s’est levé laissant
place à un soleil plus qu’inhabituel, que les sons restent désespérément
cloîtrés derrière leur cloison encéphale, et que la nicotine se dessèche
lentement sur ses lèvres, l’ermite voit
s’accumuler sur le tableau noir de son esprit contrit la liste interminable et
perfide de ses projets aux racines indéterminées…
Le vent ne
soufflera pas dans son intérieur anxiogène. C’est à peine si la lumière parvient
à traverser ses paupières… mais son cerveau ankylosé ne peut traiter ces
informations vaporeuses, ni même lui apporter un semblant de réponse aux
questions qu’il n’a pas le temps de se poser. Il ressent juste le poids de son
corps, juste l’alourdissement de sa chair. Parfois, ses organes lui semblent
malades, mais au fond il sait très bien que c’est son esprit qui se détériore… Il commence à s’isoler même de
son univers mental, et ça commence à lui jouer des tours. Peut être qu’une
bonne séance de spiritisme permettra à son âme désorientée et lasse de
réintégrer son corps par les plaies qu’il lui aura fraîchement ouverte à cette occasion ? Peut être, mais rien
n’est moins sûr…
Inscription à :
Articles (Atom)