lundi 24 décembre 2012

Un vieux truc...

Moi qui comptais ressusciter mon blogue je dois avouer ne pas m'être attelé à la tâche...
Malheureusement, je n'écris plus beaucoup en ce moment (faudra bien que je me secoue!), alors je poste un trèèès vieux poème que j'ai retrouvé par hasard il y a peu de temps. Pardon!

Par delà le château en ruine du vampire en putréfaction,
Un mince espoir se dessine pour les âmes en perdition.

Sur les planches moisie du temple du Grand Réseau,
Isolés et maudits de part la rouille qui les rend beaux,

Des clous tordus se dressent, n'ayant que la pointe enracinée dans le bois,
Ceci n'attisant que plus le désir qui les oppresse: pouvoir toucher de nouveaux horizons du doigt.

Et même sous les coups de marteau, furieux outil des partisans,
Ils ne feront que plier le dos et ne s'enfonceront pas plus pour autant! 

mercredi 18 juillet 2012

Le Cafard Mystique par Jekyll

C'était dur de garder la pose avec ce gros ver autour du cou... Par contre, je me rappelle pas de toutes ces couleurs!


































Le Blog de l'artiste: http://lantredejekyll.blogspot.fr/

samedi 14 juillet 2012

Le Grunge des Campagnes


 Le grunge des campagnes erre mollement à travers le village. Ses cheveux ne sont pas toujours gras, mais ne renvoient que cette image aux yeux des passants.

 Ses vêtements ne sont jamais à la Mode. Il ne sait pas ce que c’est, il ne comprend pas ce concept. La Mode est une athlète olympique ! Elle va très vite !
Ça fait bien longtemps qu’elle l’a distancé. Mais lui n’a jamais été très « sport », alors il n’a jamais cherché à la rattraper… 

 Le grunge des campagnes est un vrai punk ! Rien de comparable à ces créatures de carnaval subventionnées par Papa/Maman. Pas de déguisement, pas de discours, pas de message. Pas de drapeau Anarchie. Pas de rouge, et pas de noir : que du gris et du délavé. Les couleurs flamboyantes et criardes il les laisse aux carnavaleux de l’Anarchie. Une bien vilaine croûte que ce tableau !

 Le grunge des campagnes déteste la ville même s’il en a beaucoup rêvé… Il déteste la ville autant qu’il a put détester sa campagne natale, mais il déteste sans détester, au final il ne fait que passer…

 Le grunge des campagnes n’aime pas grand-chose, mais ce qu’il aime garde toujours une importance primordiale dans son existence. Le grunge des campagnes est un sentimental.

 Le grunge des campagnes n’est pas un  « grunge », pas plus qu’un « campagnard ». Il n’est rien d’autre qu’un noble Paumé. Il ne se vante pas d’une liberté que d’autres n’ont pas, car il est prisonnier de lui-même.

 Le grunge des campagnes continue ses pérégrinations à travers rues et chemins, quittant sa tanière, y retournant. Il n’a pas d’ambitions, pas de prétentions, rien d’autre que de suivre  sa route….. 

mardi 10 juillet 2012

L'ermite hermétique


   Tandis que l’attente devient éternité, que le brouillard peu à peu s’est levé laissant place à un soleil plus qu’inhabituel, que les sons restent désespérément cloîtrés derrière leur cloison encéphale, et que la nicotine se dessèche lentement sur ses lèvres, l’ermite  voit s’accumuler sur le tableau noir de son esprit contrit la liste interminable et perfide de ses projets aux racines indéterminées…
 Le vent ne soufflera pas dans son intérieur anxiogène. C’est à peine si la lumière parvient à traverser ses paupières… mais son cerveau ankylosé ne peut traiter ces informations vaporeuses, ni même lui apporter un semblant de réponse aux questions qu’il n’a pas le temps de se poser. Il ressent juste le poids de son corps, juste l’alourdissement de sa chair. Parfois, ses organes lui semblent malades, mais au fond il sait très bien que c’est son esprit qui  se détériore… Il commence à s’isoler même de son univers mental, et ça commence à lui jouer des tours. Peut être qu’une bonne séance de spiritisme permettra à son âme désorientée et lasse de réintégrer son corps par les plaies qu’il lui aura fraîchement ouverte à  cette occasion ? Peut être, mais rien n’est moins sûr…

jeudi 10 mai 2012

Résurrection...

... Un bien grand mot pour un blog aussi modeste.

On ne peut pas dire que j'ai fait preuve d'une grande assiduité dans les mises à jour de ce petit espace virtuel consacré à mes écrits. Mais je vais essayé de m'y mettre plus sérieusement!

Et peut être aurais-je la chance de voir quelques visiteurs se perdre de temps en temps en ces lieux?

jeudi 18 août 2011

Étoiles noires et tourbillons
Pingouins en costard et flaque des bas-fonds
Hystérie en plastique
Au placard frigorifique

Rongeur hystérique dans son labeur hermétique
Ennui sous-vide, hibernation se dissipe.

Un sursis n'a pas encore été décidé
Nous procéderons au vote
Lors de la prochaine orgie cérébrale émasculée

Magnétosphère, saveur dépolarisée
Champ d'inaction, complication des données

Les cowboys font des signes de croix
Plantent des clous de la crosse de leur colt
Peu importe la raison de ton combat,
Tu n'es l'ami de personne!

Rond de rien, rien de rond

Sosie, baguette
Tract publicitaire
Boîte aux lettres
Boudoir aux éphémères
Je retends les cordes trop molles
et astique le métal en désespoir de le faire briller.
Son oxydation s'étend sur le bout de mes doigts.

Papier, chiffons
PQ et Cendrillon
Dégueuli d'ordures
dans les bennes hors-saison

Mes paroles bémols qu'accompagnent les instruments en prière
Overdose d'esprits des Chamans desséchés sur leur montagne,
Je me libère...

Bouffons, cloportes
Moutons à ma porte,
Prospection, production,
Diffusion, consomation

Les génocides frappent à la porte de ton écran,
et les coups retentissent en détonations:
"BANG!BANG!BANG!"

Binoculaire
Diplodocus, desséché
Calvaire, calcaire
Calciné

Je me répands dans les rigoles javélisées
j'atteindrai la bouche d'égout au prochain carrefour
Les fourmis se font des radeaux de feuilles séchées,
flottent sur mes eaux...
Elle se payent un tour de manège, et encore un dernier.

Triangle, trinité
Trident, quantité
Rage arrache vent
Taciturne acidulé

Magma informe, difforme, sans forme,
Sans formulaire d'accès
Veuillez entrer votre code à l'abri des regards indiscrets!

Copulation
Émascule
éjaculation
Rond de rien
Rien de rond
Pédoncule

La grande roue, concept centrifuge (mon amertume)
Les limbes qui m'observent et me jugent
Demain, je changerai encore de visage
Car je ne suis que de passage...