samedi 14 juillet 2012

Le Grunge des Campagnes


 Le grunge des campagnes erre mollement à travers le village. Ses cheveux ne sont pas toujours gras, mais ne renvoient que cette image aux yeux des passants.

 Ses vêtements ne sont jamais à la Mode. Il ne sait pas ce que c’est, il ne comprend pas ce concept. La Mode est une athlète olympique ! Elle va très vite !
Ça fait bien longtemps qu’elle l’a distancé. Mais lui n’a jamais été très « sport », alors il n’a jamais cherché à la rattraper… 

 Le grunge des campagnes est un vrai punk ! Rien de comparable à ces créatures de carnaval subventionnées par Papa/Maman. Pas de déguisement, pas de discours, pas de message. Pas de drapeau Anarchie. Pas de rouge, et pas de noir : que du gris et du délavé. Les couleurs flamboyantes et criardes il les laisse aux carnavaleux de l’Anarchie. Une bien vilaine croûte que ce tableau !

 Le grunge des campagnes déteste la ville même s’il en a beaucoup rêvé… Il déteste la ville autant qu’il a put détester sa campagne natale, mais il déteste sans détester, au final il ne fait que passer…

 Le grunge des campagnes n’aime pas grand-chose, mais ce qu’il aime garde toujours une importance primordiale dans son existence. Le grunge des campagnes est un sentimental.

 Le grunge des campagnes n’est pas un  « grunge », pas plus qu’un « campagnard ». Il n’est rien d’autre qu’un noble Paumé. Il ne se vante pas d’une liberté que d’autres n’ont pas, car il est prisonnier de lui-même.

 Le grunge des campagnes continue ses pérégrinations à travers rues et chemins, quittant sa tanière, y retournant. Il n’a pas d’ambitions, pas de prétentions, rien d’autre que de suivre  sa route….. 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci de la part d'un "collègue" peut être, Cafard Cosmique....

Cafard Mystique a dit…

Et bien merci de même alors, pour être venu te perdre par ici et avoir pris le temps de laisser une petite trace de ton passage!