Le grunge des campagnes erre mollement à
travers le village. Ses cheveux ne sont pas toujours gras, mais ne renvoient
que cette image aux yeux des passants.
Ses vêtements ne sont jamais à la Mode. Il ne sait pas ce
que c’est, il ne comprend pas ce concept. La Mode est une athlète olympique ! Elle va
très vite !
Ça
fait bien longtemps qu’elle l’a distancé. Mais lui n’a jamais été très
« sport », alors il n’a jamais cherché à la rattraper…
Le grunge des campagnes est un vrai
punk ! Rien de comparable à ces créatures de carnaval subventionnées par
Papa/Maman. Pas de déguisement, pas de discours, pas de message. Pas de drapeau
Anarchie. Pas de rouge, et pas de noir : que du gris et du délavé. Les
couleurs flamboyantes et criardes il les laisse aux carnavaleux de l’Anarchie.
Une bien vilaine croûte que ce tableau !
Le grunge des campagnes déteste la ville même
s’il en a beaucoup rêvé… Il déteste la ville autant qu’il a put détester sa
campagne natale, mais il déteste sans détester, au final il ne fait que passer…
Le grunge des campagnes n’aime pas
grand-chose, mais ce qu’il aime garde toujours une importance primordiale dans
son existence. Le grunge des campagnes est un sentimental.
Le grunge des campagnes n’est pas un
« grunge », pas plus qu’un « campagnard ». Il n’est rien
d’autre qu’un noble Paumé. Il ne se vante pas d’une liberté que d’autres n’ont
pas, car il est prisonnier de lui-même.
Le grunge des
campagnes continue ses pérégrinations à travers rues et chemins, quittant sa
tanière, y retournant. Il n’a pas d’ambitions, pas de prétentions, rien d’autre
que de suivre sa route…..
2 commentaires:
Merci de la part d'un "collègue" peut être, Cafard Cosmique....
Et bien merci de même alors, pour être venu te perdre par ici et avoir pris le temps de laisser une petite trace de ton passage!
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